Ludwig Niederstetter an John Pickering, 24.04.1830
|1*|New York le 24. Avril 1830Monsieur.
Étant sur le point de m’embarquer pour la France sur le Paquebot du 1. Mai, je prends la liberté de m’adresser à vous Monsieur, pour vous demander, si vous avez peutêtre quelques commissions pour Monsieur de Humboldt dont je me chargerais avec beaucoup de plaisir. En même tems je vous prie aussi, de me faire connaitre <le montant> les des dépeches, que vous avez faites à son compte, du remboursement des quelles je m’acquitterai également aussitôt, que vous aurez la bonté de m’en informer.
Mon voyage n’ayant d’autre but, que le rétablissement de la santé de ma femme et aussi de |2*| la mienne, j’espére pouvoir revenir bientot, et surtout revoir nos amis de Boston, dont je garderai toujours les plus agréables souvenirs. Je vous prie Monsieur, de me vouloir bien rappéler à eux, et surtout aux aimables familles de Ticknor, Story, Quincy, Derby etc.
Agréez Monsieur l’assurance de la haute considération et des sentimens distinguées, avec lesquels j’ai l’honneur d’êtreMonsieur
votre trés humble et trés obeiss. serviteur
Niederstetter
Les derniéres Nouvelles qui nous sont parvenues de notre ami, Mr. de Vidua, sont datées des Manilles. Il
paraît, qu’il avait renoncé à visiter les champs de batailles de Gengiskhan
et qu’il est dans ce moment à la recherche des sources du Maranhun[a], pour aborder ensuite une seconde fois aux
Etats-Unis.
Mr. John Pickering,
Boston.
Massachus.