Philippus Pieter Roorda van Eysinga an Wilhelm von Humboldt, 31. Juli – 25. September 1831

|222r|
À son Excellence
Le Mr. Freiherr von Humboldt.
Kampen le 31 Juillet 1831.

Monseigneur!

Supposant que ma lettre du 27 mai, que j’avais l’honneur d’adresser à votre Excellence sera reçue par elle; Je tacherai d’accomplir ma promesse Concernant la langue Javanaise et je prie votre Excellence de vouloir bien agréer ma bonne volonté. Si je ne serais pas assez heureux de satisfaire son attente Curieuse.

[a] Parmi le chainon |sic| des Langues Malaies en géneral le Javanais me parait tant à faire le plus rémarquable; c’est une langue três riche, et distinguée de toutes les langues, dont je n’ai jamais entendu parler, parce qu’elle consiste en deux propres langues, qui sont entièrement differentes et séparées l’une de l’autre: ainsi que le disciple doit apprendre deux langues à la foi; parce que chaque Supérieur parlant à son inférieur, s’exprime dans une langue, que l’inférieur n’ose pas adresser à son Supérieur, faisant usage de la langue de la Cour. Par exemple l’inférieur dira à son Supérieur  kawoelo Sampoen niengngali, et le Supérieur à son inférieur  hakoe wis děllěng, (J’ai déjà vu) Ce ne sont pas des provincialismes, des accents, ou du Jargon, point du tout; ce sont des langues differentes.

Dans la langue malaie on parle du haut- et du bas Malais, mais le dernier n’est qu’un jargon, qu’on a dans toutes les langues: dans le Javanais au Contraire, on a deux langues, qui forment l’éternelle distinction du gouverneur et du gouverné. Dans les manuscrits qui sont Composés en plusieurs rhytmes sans rimer, l’on mêle les deux langues susdites tellement, qu’il devient difficile de distinguer le haut du bas; ainsi que les terminaisons des mots inférieurs finissent dans la langue supérieure.  Sadhoeloer koelo, mon frère, étant Sadhoeloer langue inférieure et koelo langue supérieure; ainsi  djarannipoun, son cheval étant djaran Langue inférieure et i-poun langue supérieure.

|222v|[b] Il est bien rémarquable, que les Javanais s’appellent eux mêmes  tijang djawi. H.  wong djawo, B. ce qui signifie étrangers, par ce que  tijang et  wong signifient: hommes et  djawi et  djowo signifient: déhors et ainsi proprement ausländer, mais je supposé |sic| que cela régarde seulement le peuple oriental de Java, par ce que le peuple dans la partie occidentale s’appelle  djělma boumi. homme du sol, aborigènes.; et parle une langue tout a fait diffèrente avec la langue Javanaise supérieure, mais ayant beaucoup de conformité avec le Javanais inférieur; et considérant, que le premier contient beaucoup de mots Sanscrits, je suppose, que la branche d’un peuple des Hindous, dont on ignore l’émigration, s’est rendu à Sumatra, Java et Bali, ou l’on trouve tant d’antiquités, qui nous prouvent l’introduction des arts et des sciences de l’Hindoustan. Et de cette manière, il serait três simple, que les peuples, qui s’etablissêrent à Java, eussent reçu le nom de peuples de déhors, et qu’ils avaient adopté la langue des aborigène*** <aborigènes> (connu sous le nom de peuple de Sounda,) pour se faire comprendre parmi eux, et qu’ils parlaient entre eux mêmes leur propre langue, la quelle aura adopté plusieurs mots du peuple de Sounda. Au commencement il aura eté une certaine distinction, que l’aborigènes <l’aborigène> Sçut apprendre et parler la langue des étrangers civilisés, et que l’étranger, soit par nécessité, soit par affabilité, s’adressa aux aborigènes dans leur propre langue, la quelle est três simple et facile à apprendre. La perspicacité de votre Excellence scaura tirer des Consequences de mes conjectures et aura bien la bienveillance de me communiquer ses opinions sur ce sujet.

[c] Je tacherai d’offrir a votre Excellence un abrègé de ma grammaire Javanaise, la quelle paraitra si tot que possible, probablement d’ici dans un an.

L’Écriture Javanaise compte vingt lettres ou consonnes, nommés Haksoro, ou Haksara ce qui est en Sanscrit Akschara et vingt pasangngans ou lettres de sécours, qui dont seize sont écrites sous le consonnant dont elles trient le son de voyelle, p. e.  bǎkto, ce qui serait bǎkoto, en écrivant le to sur la même ligne: quatre <trois> sont placées sur la même ligne.

|223r| Consonnes

Ho. no. tjo. ro. ko. dho. to. so. wo. lo. po. do. djo. jo. njo. mo. go. bo. tho. ngo.

Consonnes de secours.

1° Sous les lettres pour tuer le son o.

no. tjo. ro. ko. dho. to. wo. lo. do. djo. jo. njo. mo. go. bo. tho. ngo.

2° Sur la même ligne pour tuer le son d’o.

ho, so, po

Signes superieurs.

ng. i, ie. ĕ. r. ing. ĕng. ir. ĕr.

Signes latéraux.

ê. é. ŏ. h. r păpăt placé à la fin d’une phrase.

Signes sous la ligne.

oe, ou. iwo. rĕ.

Combinaisons.

No Ni Nŏe Naiwo Nah Nar Nang Nêng Ning Nŏng Noeng Nĕng
Nro Nré Nri Nrŏ Nroe Nrĕ Nraiwo Nrah Nrar Nrang Nrĕng Nring Nrŏng Nroeng Nrĕng
Najrro Nejirré Nijirri Nŏjirrŏ Noejirroe Nĕjirrĕ Najirrang Nrajirrah Najirrar N<r>ajirrang Nrêr Nrir Nrŏr Nroer Nrĕr
Nah Nêh Nih Nŏh Noeh Nĕh Najirrah Néjirreh Nijirrih Nojirrong Nrêh Nrih Nrŏh Nroeh Nrĕh
Nejirrêr Ner Nir Nŏr noer Nĕr nrar Nrêr Nrir Nror Nroer Nrĕur Nrĕ Nrĕng Nrĕh
Nrĕr nak Nal kam hak Tak Tag Tjab Ras Dhas Sap Wan Cal Paw Dad

Exemple de combinaisons avec les consonnes de secours.

Hondho Hantêng Hanting Hantŏng Hantoeng Hantĕng
Kankrang kankrêng tanpraptêng etc. etc.

Chiffres.

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 0.

|223v| Lettres majuscules ou lettres adoptives.

Hi No To so so po Njo Go Bo Bo A

Toutes les lettres sont séparées l’une de l’autre, et il est évident que l’écriture Javanaise diffère beaucoup de l’écriture Sanscrite; et il est d’une grande difficulté que de lire le Javanais bien coulant, puisque il |sic| n’y a pas de distance entre les mots; et les les lettres de mots suivans sont enclavèes dans le mot prècédent: pourtant dans quelques manuscrits; il y a des des |sic| signes, qui marquent le rhytme. Come etc.

Noms Substantifs

[d] Nomen Substantivum et adjectivum Conveniunt in genere, numero et casu n’est pas applicable au Javanais. Les objets n’ont pas de genre, excépté les êtres vivans qui sont exprimés par  djalĕr, H.  lanang. B. signifiant  hêstri, H.  wadhŏn. H. féminin., (muliebris) et que l’on place derrière les substantifs. P. e.  tijang djalĕr H.  wong lanang. B. vir.  tijang hêstri. H.  wõng wadhõn. B. mulier.

[e] Le génétif est comme en Malai  poetro vomo, H. L’enfant du père. Le datif est marqué par  doematĕng;  dutĕng,  katouro,  maring etc. qui signifent. venir, offrir.

L’accusatif semblable au nominatif, vient après le verbe.

Le vocatif est exprimé par     hadouh, o, ah! etc.

L’ablatif par les mots  kalawan.  Saking,  dhéning etc. avec, par, de.

[f] Le pluriel n’est marqué que três rare. Comme  lientang-lientang, quantité d’étoiles. mais dit on: beaucoup d’étoiles, on place  kathah derrière le substantif sans le repèter.

[g] Il n’y a pas des articles, excepté dans les écrits; on <y> trouve  Sang.  Sang ngrodjo makmoed ngandhiho, Le roi machmoed ordonne.  Sang signifie aussi, le quel, qui, que.

[h] Les adjectifs sont ordinairement derrière les substantifs, mais par emphase on les place quelque fois devant, comme  Saklangkoeng hajoe poetria poenikou, três belle c (est) cette princesse.

[i] Le comparatif se forme par  nglangkoengngi et le Superlatif par  Sehlangkoeng (surpasser; entièrement exceller) dans la langue inférieure on a des autres mots de la même significations <signification>.

|224r|[j] Les pronoms personnels sont:  koelo H.  hakoe  <(Je)>, B et encore quantité d’autres, usités dans les manuscrits; on les place devant les verbes.  Sampéjan, H  kowé, B. tu, vous.  pyambak. H.  dhéwé, il, elle. Les pluriels sont les mêmes avec  Sĕdhoro. H  Sĕkabé, signifiant, tous, beaucoup. Les cas se forment comme ceux des Substantifs.

[k] Les pronoms personnels forment les pronoms possessifs aprẽs |sic| le substantif.  poetri koelo. H. ma fille  hanakhoe, B. mon enfant.  Margi dampéjan. H votre chemin  kĕbŏ kŏwé. <B.> un buffel.

La troisiême personne se forme en ajoutant au Substantif  i-poun H  é B.  < hastannepoen <H>, Sa main, formé de  hastho, main. Les nn y sont inserées pour éviter le hiatus.  lajangngé. B. Sa lettre.

[l] Les oo se changent en a quand les mots se prolongent.  romo père, devient  ramannepoun, Son père.  gryo, maison,  gryannepoun, Sa maison.

[m] Les pronoms interrogatifs sont simple |sic|, p. e.  sentĕn. qui?  hingkang poendhi le quel?  kadhi poendhi de quelle manière. on les place devant ou derriêre le verbe et substantif; Si l’on les place après c’est ordinairement par emphase.

[n] Les pronoms indicatifs sont placès de la même maniêre  poennehi, ca |sic|, celle. cette.  poennikon, Celui, cela, etc.

[o] Les pronoms relatifs sont  hingkang,  kang,  sing   sang,  si. celui, le quel, qui, que, la quelle. ils viennent aprês le Substantif.

[p] La langue Javanaise est entiêrement euphonique, et les consonnes au bout des mots sont empruntèes par les mots suivans Comme  djaran nikoe qui est formé de  djaran hikoe.  wŏng ngekue, de  wong hiko.  Sang ngrodjo de  Sang rodjo etc.

On sacrifie quelques fois le Sens des mots pour rendre les phrases plus melodieuses et harmonieuses par une euphonie qui flatte l’oreille mais enduit en erreur Celui qui n’est pas expert dans cette maniere dé l’etymologie. |224v| Les racines, ou lettres radicales <(radices)> change<nt> dans les mots dérivatifs ainsi le  ho change en  ngo ou  mo. le  no en  njo. Le  tjo en  njo. Le  ro en  ngro. Le  ko en  ngo. Le  to en  no. Le  So en  njo. Le  mo et le  po en  mĕmo.

on |sicplaces <place> devant quelques radices des autres Consonnes, ainsi on place devant le  dho le  ho. devant le  lo le  ngo. devant le  do le  ho ou  han. devant le  djo le  ho ou  han. devant le  jo le  ngo. devant le  mo le  ho. devant le  go le  ho ou  hang. devant le  bo   ham, et devant le  tho le  ho.

[q] Je citerai un exemple de tous les changements d’un verbe, qui sont applicables (avec les observations euphoniques déja mentionnées) aux verbes qui commencent avec une autre consonne: p. e.  hajoen, infinitif, vouloir;  hangngayoen, indicatif, présent. (Je) veux.  kinajoen, passif, être voulu.  hangngaynen-nakĕn, verbe transitif, faire vouloir, faire qu’on fasse <veuille> .  kinajoennakĕn, passif du verbe transitif, faire que quelque chose est voulu.  pĕngngajoen, Substantif personnel, celui qui veut.  kahaejoen <kahajoen>, Substantif passif, ce qui est voulu, le désiré.  hajoennan substantif neutre, la volonté.  pĕngngajoennan Substantif actif, lé desir (het willen).  kahajoennjan <kahajoennan>, adjectif passif, on participe. le désirè |sic|, ce qui est voulu ou l’objet de la volonté.

[r] Il y a deux sortes de verbes réciproques.

1° Quand on peut ajouter aux verbes réciproques (en Neêrlandais) le mot Zijn, Comme verbijd Zijn et ainsi ik ben verblijd au lieu de: ik ben verblijd mij. alors on ne répête pas la personne en Javanais, p. e.  poenopo Sanopéjan bŏtĕn vrirang. Hoe! Zijt gij met beschaamd? Comment n’êtes vous pas honteux; n’avez vous pas d’honte?

2° Si ces verbes dans l’actif ne permettent pas Zijn (être) derriêre eux, Comme Zich beroemen. Se vanter, étant bevoem Zijn être renommé, passif. alors on répête la personne, p. e.  Koelo hamoelang koelo, He onderwijs mij. Je m’instruis.

[s] Les verbes impersonnels adoptent: il est, ou: il y a: |225r|  wŏntĕn djawoeh. il y a de la pluie, il pleut.

[t] Les nombres sont ordinairement placés aprês les Substantifs:  tijang tigo, trois hommes.

[u] On forme l’indicatif en ajoutant o, ono, ĕn, wo, <ou> no, derriêre l’infinitif, mais l’usage de ces mots est règlee <règlé> par le <l’>euphonie et le dernier son du verbe.

[v] Les adverbes, les prépositions, les Conjonctions et les interjections, sont ordinairrement <ordinairement> placés, Comme dans la langue Malaie.

[w] La Syntaxe ne diffère pas beaucoup du Malai; mais les règles de l’euphonie sont difficiles pour les commençans, parce qu’on abrevie, prolonge, et modifie les mots pour trouver le rhytme qui est observé dans les manuscrits, de sorte qu’ils sont composés en prose poêtique.

Plusieurs mots ont plusieurs Significations; difficulté, qui sera expliquée dans le dictionnaire Javanais, que j’espere à publier après la grammaire. <J’ai plus de mille mots qui commencent avec le H.>

––––––––

|neuer Schreibakt|
25. Septembre 1831.

Plusieurs circonstances m’ont empêché d’achever cette lettre plutot, ce qui me fache beaucoup; mais des occupations pressantes etaient les vraies causes de ce delaÿ; la bonté de votre Excellence me sera gracieuse a cet égard.

[x] Concernant la langue Kawi il est rémarquable que les Javanais en parlent avec un certain respect parce qu’elle aurait eté la Sainte langue au tems du Culte de Buddha. Le mot Buddha pourtant, est prononcé d’une maniere vague et on lit dans les manuscrits  Hingkang maksih Boeddho hanoet Modjo Pahit Ceux qui etaient encore Boedda’s suivaient Modjo Pahit (suivaient le roi de Modjo Pahit qui n’avait pas encore quittè le Service de Buddha).

A juger des statues que l’on rencontre dans la partie intérieure de Java on suppose que le Culte de Buddha etait un culte inférieur et que celui de Sima etait d’un ordre plus Suprême; la langue de Kawi, Selon les idées des Javanais eux même<s> deriverait d’un tems que les prêtre |sic| de l’Hindou furent les Chefs de la Religion à Java. Leur langue aura eté le Sanscrit que par l’influence d’émigration et par les |225v| le contact des autres langues sera dégénérée. Il y a très peu de Javanais qui comprennent le Kawi et c’est encore d’une maniere tres imparfaite, apeu près commes <comme> les notaires et les petits chefs de village qui font usage de plusieurs mots latins corrompu sans en comprendre l’origine: même le Sulthan de Sumanap qui a traduit les poëmes que l’on trouve dans l’on trouve dans l’ouvrage de Raffles n’est pas bien versé dans la connaissance de cette langue. La maniere pour apprendre le Kawi consite |sic| dans l’étude de quelques listes qui contiennent quantité de mots et de phrases dans cette langue dont la traduction est en Javanais, mais d’une maniere ni grammaticale ni étymologique, ainsi que Votre Excellence voudra bien m’avouer qu’il est bien difficile d’en tirer des conséquences sures et satisfaisantes. J’ai une vocabulaire de quantité de mots Kawi avec la traduction en Javanais et Malai mais cela ne suffit pas pour me faire apprendre au fond le Kawi qui ne sera qu’une Composition du Sanscrit peut être dégénérée. Il est remarquable que le Kawi est particulièrement usité pour des objets d’importance comme l’homme, le Soleil, la lune, la mer, le feu, une montagne, la terre le vent l’eclaires |sic| et plusieurs autres, aussi que pour des actions d’une certaine valeur: Ce qui me fortifie dans l’idée, que ces mots auront eté introduit par la religion submentionnée.

Je tacherai de repondre a quelques questions concernant le Kawi.

[y] S-in-abda (les a au bout d’un mots |sic| doivent être des o ainsi S-in-abdo) parler. ordonner. (c’est remarquable que parler est aussi toujours ordonner quand on parle d’un Supérieur.) on devrait dire Si-abdo mais pour èviter l’hyatus on y inserre le n.

Le mot Kamamisan est dérivé <de manuso> que je se trouve signifier homme aussi humain ou: ce qui a adopté la nature humaine

[z] In forme le passif comme gowo, ginowo; taembus, tinoembats &c. Tulung aider tinulung être aidé. Tut Suivre tinnt être suivi.

|226r|[aa] Raffles 1. 399.

Jen reng madyani kung pinandita mochap tetoah padesa pryên.
A pandita must at all times and on all occasions act up to his doctrine.
Je ne comprends point cette traduction qui diffère trop du vrai Sens.

Yen Si, quand, à l’égard. Reng Souvent. Madyani achever. Kung ce, qui, ce que. Pinandito verbe passif du Substantif Pandito instructeur, aussi être instruit. Mochap reciter parler, dire repèter. Tetoah padesa instruction de la verité. Priēn Combien; mais aussi, plusieurs; plusieurs fois. Je ne scais |sic| comment il a eté possible de parler at all times and on all occasions act up. une telle traduction est bon pour l’Europe, diraient les indiens.

[ab] J’aurais traduit: Quand on a Souvent achevé ce qui a eté instruit, il faut le repeter plusieurs fois. Mochap devait être mochappo dans l’impératif, mais pour le rythme on l’aura abrevié.

[ac] Le passif se forme encore par ki, ri gi, et Den on peut dire kenajoen, renajoen, genajoen et dennapoen être voulu. de Hapoen vouloir. [ad] Le Il n’est pas prononcé; et c’est spécialement dans le cas que les verbes commencent avec un Il que les variations se presentent. [ae] Les verbes, qui commencent avec une consonne ont in dans le passif Rahos sentir Rinahos etre senti on le prononce Ri-na-hos. et non Rin-a-hos. on dit aussi dênrahos.

[af] Les Javanais s’écartent des régles seulement pour favoriser l’euphonie et la melodie; c’est tout ce qu’ils ont pu me déclarer à cet égard.

[ag]  Mudun est en Javanais un mot commun et signifie descendre. Tumanggal. est calcul de la lune; date. Hĕdĕr trembler. Lajang planer, aussi: "une lettre. |sicLumajae courir. Ton voir. Tumon en voyant. Lumat ati kejawa Le coeur de Kajawa est bris brisé. Turun, Tumurun posterité; descendre sans cesse, d’après le sens de la phrases <phrase>.

|226v| Lumyatti peut signifier mollir de lijat mon. Linat est voir en malai et le h pourrait le perdre contre le reste C’est possible et serait alors: "regarder avec attention".

Lumajoe courir doit dériver d’Hajoe! allons! avançons pourtant lu n’est que tres rare dans le Javanais.

J’ai déja parlé des pronoms personnels, mais il y a encore plusieurs d’autres comme hambo, patik, Salero kuwoelo henghoen soen, hejoen. hennjong kito. Je, moi; mais je n’ai jamais découvert que kito serait toi tu.

Sampéjan, Siro pekkuniro, kŏwé dheho toi, tu, vous, siro peut etre il lui.

[ah] Le n forme le passé tutis nulis, tumbas numbas etc. [ai] neng seng reng keng teng etc. n’ont souvent aucune signification et sont souvent seulement pour prolonger le rythme; quelquesfois |sic| ils servent pour former le genitif Sabdaneng negrodjo pour Sabdo rodjo. Sĕrratteng gousti lettre du seigneur. Poetranneng Soen. mon enfant, l’enfant de moi

[aj] Sous peu j’espère d’avoir le bonheur d’offrir à votre Excellence encore quelques autres remarques sur le Kawi en question; les mots qu’on trouve chez Raffles sont bien fautifs et il est difficile d’en reconnaitre la prononciation, et votre Excellence m’a infiniment obligé qu’elle a eu la bonté de me traduire tant des mots Sanscrits, qui ont presque tous la même Significations |sic| dans le Kawi, que l’on trouve par ci et par là dans les manuscrits Javanais; –

Cette lettre que j’aurais du expedier, il y a longtems, partira avec la promesse que je tacherai de répondre bientot à celle de votre Excellence au 26 Juillet passé.

J’ai eu le bonheur de lire la correspondance de votre Excellence avec l’unique Fr. von Schiller dont je possède ses Sämmtliche Werke, et je suis charmé d’avoir un ouvrage de votre Excellence.

J’ai l’honneur d’offrir à votre Excellence quatre ouvrages cijoints <ou dans quelques jours> comme tèmoignage de la parfaite bienveillance et de l’affection la plus distinguée avec lesquelles j’ai l’honneur d’être.
Monseigneur!
De votre Excellence le plus obèissant et le plus devoué Serviteur
P. P. Roorda van Eysinga


|Anhang|

|227r| |Schreiber| Vierter Brief von Roorda

1. Doppelte Sprache auf Java

2. Ursprung des Namens Java und doppelter Dialekt

3, Alphabet (12/30)

4, Substantiva

5, Casus 35.

6, Nummerus |sic|

7, Artikel

8, Adjectiva

9, Steigerungsgrade

10, persönliche Pronomina <|Humboldt| 33.>

|Schreiber| 11, Besitz Pronomina

12, Veränderung des o in a

13, fragende Pronomina

14, Demonstrativ Pronomina

15, relativ Pronomina

16, Wohllauts Veränderungen (23) 32)

17, Umänderungen der Verba

18, Verba reciproca

19, unpersönliche Verba

20, Zahlwörter

21, Indicativus

22, Particeln

23, Syntax und wie 16

24, Kavisprache und Buddhismus 36.

25, Sinabda <|Humboldt| kamanusan>

|Schreiber| 26, Passiva (29) 31)

27, Raffles I 399

28, Imperativus

29, wie 26.

30, Aussprache des h

31, wie 26.

32, wie 16.

33, Verba mit um

34. Praeteritum

35. Ning, sing, ring, hing, ting, und Casus

|227v| 36. wie 24.

Fußnoten

    1. a |Editor| Humboldt fügt hier am linken Rand des Brieftextes die Ziffer "1" ein, deren Numerierung sich auf die am Ende des Briefes angehängte Liste in Schreiberschrift bezieht.
    2. b |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "2" ein.
    3. c |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "3" ein.
    4. d |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "4" ein.
    5. e |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "5" ein.
    6. f |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "6" ein.
    7. g |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "7" ein.
    8. h |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "8" ein.
    9. i |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "9" ein.
    10. j |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "10" ein.
    11. k |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "11" ein.
    12. l |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "12" ein.
    13. m |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "13" ein.
    14. n |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "14" ein.
    15. o |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "15" ein.
    16. p |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "16" ein.
    17. q |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "17" ein.
    18. r |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "18" ein.
    19. s |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "19" ein.
    20. t |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "20" ein.
    21. u |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "21" ein.
    22. v |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "22" ein.
    23. w |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "23" ein.
    24. x |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "24" ein.
    25. y |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "25" ein.
    26. z |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "26" ein.
    27. aa |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "27" ein.
    28. ab |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "28" ein.
    29. ac |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "29" ein.
    30. ad |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "30" ein.
    31. ae |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "31" ein.
    32. af |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "32" ein.
    33. ag |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "33" ein.
    34. ah |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "34" ein.
    35. ai |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "35" ein.
    36. aj |Editor| Humboldt fügt links des Textes die Ziffer "36" ein.